/HRP
Bonjour à tous,
Je vais commencer par une petite présentation de ma personne. Je m'appelle Sébastien, je viens d'avoir 27 ans (et oui, le temps passe vite), et je viens de Belgique, plus précisément de la festive Province de Liège. Je suis sur World of Warcraft depuis un bout de temps. J'ai commencé le jeu juste avant la sortie de Burning Crusade. J'ai commencé les jeux de Blizzard depuis tout petit. Warcraft, Starcraft, Diablo..., j'ai grandi dans ces trois univers. Cela fait très longtemps que je pratique le jeu de rôle, aussi bien dans l'Alliance que dans la Horde.
Si vous avez des questions à mon propos, n'hésitez pas à me demander.
/RP
La nuit était tombée depuis longtemps sur la campagne, et une brume épaisse recouvrait les bois et les sentiers menant à la bourgade de Brill. Un silence de mort planait dans l'atmosphère. Il faut, reconnaître que les terres de Lordaeron, autrefois verdoyantes et vivantes, étaient tombées dans un silence de mort depuis plus d'une décennie. Seuls des grognements venaient parfois à résonner dans les sous-bois, ou l'apparition furtive d'une patte d'araignée géante pour signaler au voyageur attentif que la vie n'avait pas tout à fait disparue sur ces terres.
Cette nuit aurai pu être comme les autres, froide et sombre. Cependant, une lueur apparut dans le sentier menant aux portes du village. Elle fut lentement suivie par le bruit de pas étouffés par la terre battue. En y regardant un peu plus prêt, une silhouette apparut à travers la brume. Une forme humanoïde se dirigeait à pas lents vers les portes de Brill, fermées pour la nuit. L'inconnu, ou plutôt l'inconnue, n'était autre qu'une Réprouvé. Vêtue d'une longue robe aux reflets violacés et d'un long manteau sombre, la Morte-vivante marchait droit devant elle, ne tournant la tête qu'à l'occasion pour observer les alentours d'un air absent.
L'inconnue apparut aux portes de Brill en fin de nuit, lanterne à la main. Fait inhabituel, elle portait en bandoulière un imposant grimoire relié par un cuir sombre, et soutenu par une chaîne qui semblait lacérer l'épaule de la jeune femme autrefois humaine. En s'arrêtant devant les portes closes du bureau de recrutement, Alysandra observa un moment l'armature de bois et de métal qui lui barrait le passage. Après avoir réajusté une paire de verre épais qu'elle portait devant ses yeux, l'inconnue tendit sa main libre contre le bois de la porte, puis gratta ce même bois jusqu'à obtenir un son audible de l'intérieur du bâtiment.