Une visite antipathique

Aenice chevauchait tranquillement en direction du moulin, son prisonnier brinquebalant derrière retenu par une corde à son destrier, une goule suivant ce macabre déplacement. Enfin elle voyait les bâtiments du moulin, elle allait pouvoir se poser un moment dans un territoire qui ne soit pas hostile.
Elle s’arrêta dans un renfoncement au bord de la rivière, hors de vue du village ou de la route. Alors qu'elle ordonnait à sa créature de creuser un trou elle détacha la corde de sa selle et amena son fardeau. L'homme qu'elle avait trainé sur la route avait le visage tuméfié et le corps lacéré, ses vêtements n'était plus que des lambeaux qui lui avait brulé la chair. Alors qu'elle s’apprêtait à l'enterrer il reprit vaguement conscience et cracha sur les bottes de l'elfe en reprenant son souffle. Elle se baissa et l'attrapa par les cheveux pour qu'il puisse voir son visage et lui dit :
Tu me fais extrêmement plaisir humain, je ne t'aurais pas cru si résistant cela va être un plaisir de les voir jouer avec toi plutôt que de juste leur remettre ton cadavre.
Elle attrape l'homme et le jette sans ménagement dans le trou fraichement creusé et ordonne la goule de remplir le trou en laissant la tête dépasser.
Je vais allez me rafraichir un moment mais je te laisse sous bonne garde
Elle désigne la goule
Tu ne voudrais pas que ces demeurés de réprouvés te dévorent avant que je ne te livre.

Elle défait sa sacoche de son destrier et va au bord de la rivière, elle enlève ses gants de plaque se nettoie grossièrement le visage dans la rivière, puis sort une fiole, elle remarque qu'elle est bientôt vide et soupire. Elle verse un peu dans dans ses mains puis frotte son visage, elle frissonne de plaisir et de douleur puis repose l'eau bénie dans sa sacoche. Elle sors ensuite un miroir et parfait son maquillage, un trait bleu foncé pour souligner ses lèvres, un peu de fard pour ses paupières et passe ensuite à ses mains, elle nettoie ses ongles puis leur applique un vernis bleu givre.

Apprêtée elle remonte sur sa monture et se dirige vers le moulin. Elle va directement à l'auberge attache son destrier devant et se demande à haute voie, méprisante :
Bon, voyons ce que ce bouge a à offrir.
Elle rentre dans le bâtiment, les bottes boueuses, mais son visage propre et lisse, si lisse qu'on dirais de la porcelaine, sauf que sa teinte bleutée lui donne un air malsain. Elle toise le troll au comptoir et va s'assoir à une table laissant des traces de boue. Elle pose sa lame runique et s’avachit sur le siège en allongeant les jambes. puis elle demande :
Bon qu'est ce que t'as à proposer le troll
Elle s'est retenue de l'appeler sale bête mais son ton est tout comme.

[HRP] Salut, je m'apelle Yann, je fait du Rp depuis quelques temps. Je monte ce perso pour voir la cinématique légion coté horde et ptet le monter à légion pour voir un peu plus loin. Mon personnage principal est dans l'ost pourpre coté alliance (Daern a mon contact la bas).
Je n'ai aucune ambition pve ou pvp pour ce perso, même s'il est probable qu'il aura un full stuff BG à legion (ce sera le 2e ou 3e personnage que je monterais).
En terme de candidature je ne sais pas ou me poser, si elle candidatera vraiment chez vous, comme affilié ou pas du tout, ça va dépendre de comment le contact RP entrepris ici évoluera (et vu son comportement si Taz'jiroh veux la mettre dehors je comprendrais parfaitement )

Avant même que Taz'Jiroh ne puisse répondre, un Gobelin débarqua en furie dans la taverne, un étrange fusil à la main.

"Taz ! Panique surtout pas, mais je crois que j'ai vu une abeille mécanique entrer ici. T'as rien vu ?"

Il remarqua cependant l'inconnue, et rengaina son arme dans son dos et avança vers l'Elfe.

"Oh, salut belle inconnue ! Je suis Réak Bonmatos, Maitre Marchand, Grand Ingénieur, Roi des Dinosaures, Transperce-Réalité et Destructeur d'abeilles mécaniques. Mais appelle moi Réak. Z'êtes pas du coin, je me trompe ? Qu'est-ce que vous venez faire par chez nous ?"

Et avant même qu'on puisse s'en rendre compte, Réak était assis sur la chaise en face de celle de la Sin'dorei.

Amusée par le coté entreprenant, mais totalement vain, du gobelin elle affiche un vague rictus qui pourrai passer pour un sourire.

Puisque nous en sommes aux présentations, je suis le Magistère Aenice Sylveglace. Quand à mes affaires ici, nous dirons juste que je me détends pendant un trajet lucratif

Elle regarde la boue qu'elle a laissé

Mais c'est tellement dommage que cet établissement soit si mal tenu. Enfin que peut on attendre d'autre d'un troll?

Se retourne vers le gobelin.

Et donc que fait un gobelin aussi titré dans cette région reculée?

"T'as tout cwadé l'sol avec tes bottes, t'sais ? Zaz'ji, elle va pas êt' contente. 'fin, s'pas twes gwav'. Taz', il savait pas qu'les elfes qui vivent encow dans l'époque où qu'les cousins ils bataillaient pour les forêts au sud, ça existe encow."

Dédaigneuse elle réponds

Oui oui, il paraitrais même qu'ultimement nous en répondrions à un barbare qui se fait appelez chef de guerre, il parait que c'est un troll.

"Sinon, Taz', il a plein d'twuc à boiw. Du vin... Z'aimez l'vin vous, nan ? Des choses fwuités aussi. Du Kaja'Cola, Weak il aime bien ça. Puis d'aut' choses plus classiques. Alow, qu'est-ce tu vois à boiw, hein ?"

Réfléchit un instant puis se décide

Oui de manière générale nous apprécions le vin mais je préférerai une bouteille de bourbon

Réak mâchouilla ce qui ressemblait à un bout de gomme et répondit à l'Elfe après sa commande.

"C'que j'fais là ? Je bosse pour le Bras de Lordaeron, mon amie ! C'est le groupe militaire réprouvé qui squatte la ville. Ca paie bien, ça laisse libre court à ma créativité artistique en matiére d'ingénierie, que du bonheur ! Bon, sauf quand ils veulent que j'aille directement sur le terrain ou bien quand le Grand Exécuteur veut me tuer m'enfin. J'crois qu'il aime pas trop les Gobelins."

Il ricana, et pencha sa tête en arrière, vers le Troll.

"Et t'inquiéte pas, Taz, si jamais y'a une abeille mécanique ici, j't'en débarrasse rapidos ! Sinon, tu peux m'apporter du rhum steuplé ?"

Les sabots de son cheval squelettiques s'enfonçaient dans la boue, mais cela ne semblait pas gêner le destrier faméliques, qui continuait sa route, en direction de l'entrée de la ville.
Même en fermant les yeux je continue à le ressentir...Hmmm...
Xênos observa tout autour de lui, il ne voyait rien.....Si ! Une silhouette bien trop familière se dressait comme une ombre sur une toile, au large de la route principale.
Une goule...
Il éperonna son cheval et partit au galop.
En arrivant à proximité, il mit pied à terre.
Que fais tu là toi ?, dit-il pour lui même.
La goule l'observait sans broncher de ses yeux blancs sans ciller.
Xênos ferma les yeux et agita les mains, les filets d'énergie nécromantique dessinaient un lien menant à la taverne de Moulin-de-Tarren.
Un chevalier de la mort.
Il se mit à tenter de comprendre pourquoi la goule se trouvait-là...Un fossé ?
Un trou assez grand pour contenir des êtres humains se trouvait derrière la goule. Il fit mine de s'en approcher mais la goule grinça les dents et lui barra le chemin.
Oh toi...
D'un geste vif, Xênos dégaina son épée runique et fendit l'air devant lui, la goule se déchira en deux dans un torrent d'organes et de boyaux pourris. Le lien nécromantique venait de se rompre et il savait que son "propriétaire" allait le sentir...Mais il ne s'attarda pas sur ce détail et se rendit près du trou.
Au fond, un humain adulte gisait sur le flanc, le souffle court, les traits tirés et fatigués.
Le visage de Xênos se tordit de surprise, voilà quelque chose qu'il ne s'attendait pas à voir par ici.
Sans rien dire, il descendit dans le trou, mit l'homme, considérablement affaibli, sur ses épaules et le hissa jusque sur le rebord.
Bon et maintenant...Nous allons attendre des explications...Xênos s'assit sur le sol boueux et commença à sonder le sol en recherche de cadavre frais...De nombreux cadavres frais...Car il allait peut être en avoir besoin...

Alors qu'elle s'apprtait à répondre au gobelin Aenice marque un arrêt.

Monsieur le roi j'ai, semble t'il une affaire à régler rapidement, je serais ravie de continuer cette conversation voulez vous m'accompagner?

Elle se lève et se tourne vers le troll et paye rubis sur l'ongle le montant des deux consommations

Garde moi ça, je reviens vite.

Réak observa une dernière fois la taverne, au cas où une abeille mécanique trainait quelque part.

Il remercia grandement l'Elfe pour le rhum.

"Une affaire ? J'aime bien les affaires. J'en suis, m'dame !"

Aenice sors de l'auberge et se dirige vers son destrier qu'elle détache, puis elle monte dessus en souplesse puis demande au gobelin :

Je vous emmène ou vous avez votre moyen de transport?

Le Gobelin s'exclama, d'un air presque outré.

"Bien entendu que j'ai un véhicule ! Je suis le plus grand constructeur d'engins motorisés de ce coté du continent !"

Il fit quelques pas et disparu derrière la taverne. Un vacarme assourdissant s'enclencha alors et Réak revint sur une bécane.

"Pleine puissance, madame Aenice !"